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Espionnage, phishing, rançongiciel (ou ransomware)... Les cyber attaques se multiplient. Voici quelques règles de base pour limiter les risques d’attaque informatique et protéger vos données professionnelles.

Interruption de service, perte de données (fichiers clients, contrats, projets), atteinte à l’image... Plus la technologie évolue, plus les pirates informatiques innovent. Dans les années qui viennent, il faut s’attendre à des attaques plus fréquentes et de plus grande ampleur.

Ces attaques peuvent engendrer des préjudices désastreux pour un travailleur indépendant. Pour anticiper ce risque lié à l’usage de l’informatique, quelques bonnes pratiques s’imposent.

  1. Effectuez des sauvegardes régulières de vos données sur des supports ou systèmes distincts de votre système d’information.
  2. Mettez à jour régulièrement vos logiciels et système d’exploitation : navigateur, antivirus, bureautique, pare-feu, etc.
  3. Choisissez des mots de passe complexes : 12 caractères (composé de majuscules, minuscules, chiffres, caractères spéciaux) et différents pour chaque accès.
  4. Méfiez-vous des mails piégés : ne cliquez jamais sur une pièce jointe, un lien, un message si la forme du mail et/ou son expéditeur vous semblent suspects.
  5. Séparez compte « utilisateur » et compte « administrateur ». Le compte administrateur ne doit servir que pour intervenir sur le fonctionnement global de l’ordinateur. Si vous avez des employés, n’ouvrez que des comptes utilisateurs.
  6. Sécurisez l’accès de votre WI-FI (voir votre fournisseur d’accès) pour éviter que des personnes malveillantes n’interceptent vos données et n’utilisent votre connexion.
  7. Évitez de vous connecter au WI-FI public à l’extérieur, non sécurisé.
  8. N’utilisez pas de clés USB ou disques durs externes personnels sur un ordinateur professionnel et inversement. De façon générale, dissociez vos usages personnels de vos usages professionnels.
  9. N’emportez que les données nécessaires lors de vos déplacements, surtout à l’étranger.
  10. Naviguez sur des sites officiels : privilégiez la saisie de l’adresse du site dans la barre d’adresse du navigateur.
  11. Soyez aussi vigilant avec l’usage de votre Smartphone et votre tablette (en plus du code PIN, utilisez un mot de passe et configurez-le pour qu’il se verrouille automatiquement).
  12. Vérifiez lors de vos achats en ligne : la présence du cadenas dans la barre d’adresse et la mention « https:// » quand vous cliquez dans la barre du navigateur.

Pour aller plus loin : cybermalveillance.gouv.fr

Allianz propose aux professionnels une solution de couverture des risques de dommages et responsabilité civile liés au Cyber intégrant un service de remédiation aux attaques innovant.
Renseignez-vous auprès de votre interlocuteur habituel.

Le règlement général pour la protection des données

Le RGPD, entré en vigueur le 25 mai 2018, oblige toute entreprise à renforcer la sécurité et la confidentialité des données personnelles qu’elle détient et à notifier les violations de données personnelles dans les 72 heures à la CNIL.


Moyens de paiement : quoi de neuf pour les TNS ?

L’essor du e-commerce, du mobile et les nouveaux usages des consommateurs conduisent les professionnels à proposer des moyens de paiement alternatifs. Panorama.

Paiement sans contact, e-wallet, monnaies virtuelles... De nouveaux moyens de paiements sont désormais à votre portée pour enregistrer les règlements de vos clients ou payer vos achats.

Le paiement sans contact par carte bancaire ou smartphone

Il suffit que votre TPE (Terminal de Paiement Électronique) soit équipé de la technologie NFC qui permet l’échange de données à une distance de quelques centimètres. Le plafond de paiement en mode sans contact est de 30 € avec une carte bancaire et de 300 € avec un téléphone mobile. En vente ou location dans les banques ou distributeurs spécialisés.
40% des paiements de moins de 20 € par carte ont été réalisés via le mode sans contact en 2017.
Source : Groupement des Cartes Bancaires CB

Le paiement encaissé sur mobile ou tablette

Vous ne voulez pas investir dans un TPE ? Si vous êtes mobile, utilisez votre Smartphone (ou tablette) connecté à un petit boîtier pour encaisser les transactions par CB (EasyTransac, LyfPay, Mobip, iZettle, Smile&Pay...).

Le portefeuille électronique ou e-wallet pour le e-commerce

Ce service évite aux clients de saisir leurs coordonnées bancaires à chaque achat en ligne. Banques, opérateurs mobiles et géants du Net développent des applications de paiement à télécharger (Paypal, Paylib, Orange cash, Apple Pay, Samsung Pay, Lydia,...).

Les monnaies virtuelles

Dématérialisées (Bitcoin, Ether, Ripple, Paypite...), les crypto-monnaies permettent de vendre et d’acheter sur Internet. Auparavant, il vous faudra créer un compte et un porte-monnaie électronique pour stocker, recevoir et émettre ces devises virtuelles.

Les monnaies locales complémentaires

La Gabare, l’Eusko, le Florain... Et pourquoi ne pas intégrer un réseau d’échange économique local ? Les monnaies locales servent à recentrer les échanges sur le territoire et promouvoir une économie de proximité respectueuse des hommes et de l’environnement.
Pour en savoir plus : monnaie-locale-complementaire-citoyenne.net

Certification des logiciels de caisse

Depuis le 1er janvier 2018, les professionnels assujettis à la TVA et équipés de logiciels de caisse enregistreuse doivent obtenir une certification de conformité (délivrée par un organisme accrédité) ou l’attestation individuelle de l’éditeur pour le logiciel de caisse utilisé.
Cette certification prouve que les équipements utilisés assurent un niveau commun d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage.