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Factures, comptes, démarches administratives, droit du travail...
Tour d’horizon des bons plans et pièges à éviter pour les travailleurs non salariés et professionnels indépendants qui démarrent (ou non) leur activité.

  1. Utilisez un vrai logiciel de comptabilité

    Vous ne vous servirez peut-être pas de toutes ses fonctionnalités, mais le logiciel de comptabilité permet de gagner un temps précieux pour établir des devis, des bons de commandes, des factures numérotées automatiquement, gérer la TVA et les impayés, créer des tableaux de bord... À la clé, moins de risques d’erreurs !

  2. Conservez précieusement factures et documents fiscaux

    Factures clients et fournisseurs, bons de commande et bons de livraison doivent être conservés 10 ans tout comme les documents et pièces comptables. Il est possible de numériser et de conserver les factures dans des conditions précises (article A102 B-2 du LPF) jusqu’à la fin de la période de conservation fiscale. Les documents fiscaux (impôt sur les sociétés, CFE, TVA, etc.) sont à conserver 6 ans.

  3. Ne mélangez pas compte professionnel et privé

    Le compte bancaire professionnel est obligatoire pour les sociétés à capital social (EURL, SARL, SAS...) mais pas pour les entreprises individuelles. Néanmoins, les travailleurs indépendants (y compris les micro-entrepreneurs) sont obligés de créer un compte dédié (différent du compte privé), si leur chiffre d’affaires dépasse 10 000 € pendant 2 années civiles consécutives.

  4. Expert-comptable : faites le bon choix

    Il y a eu des abus dans le passé, alors si vous faites appel à un expert-comptable pour vous accompagner, vérifiez que le professionnel à qui vous confiez votre comptabilité est bien inscrit au tableau de l’Ordre des experts-comptables. C’est un gage de qualité.

  5. Attention aux propositions commerciales

    En créant votre entreprise, vous allez recevoir pléthore de formulaires vous invitant à vous immatriculer à des registres divers ou à vous inscrire à des organismes, qui ne sont pas forcément obligatoires. Renseignez-vous avant de les remplir sur les engagements que vous prenez en vous inscrivant.

  6. Évitez les impayés

    Attention aux retards de paiement qui peuvent être fatals pour la trésorerie d’une petite structure. Avant de signer un contrat, vérifiez la santé financière (bilan, compte de résultat) de votre client sur Infogreffe.fr ou sur societe.com. Précisez le montant des pénalités de retard de paiement dans vos devis. Insistez toujours pour obtenir la signature de votre devis avec « bon pour accord » et demandez un acompte si c’est un client à risque. Pour une prestation à long terme, facturez en plusieurs fois.
    Vous pouvez aussi souscrire une assurance-crédit qui vous assure face aux impayés.

  7. Demandez votre extrait Kbis disponible en ligne

    Le chef d’entreprise peut, depuis peu, accéder gratuitement à l’extrait Kbis de son entreprise en ligne en activant son identité numérique via MonIdenum. Pratique quand on sait qu’un extrait de Kbis n’est valable que 3 mois !

  8. Nouveau : un code du travail numérique gratuit

    Pour vous aider à gérer vos salariés au quotidien, le code du travail numérique est un nouveau service public gratuit, disponible en ligne 24h/24h. Il apporte des réponses à toutes vos questions sur le droit du travail : https://code.travail.gouv.fr